LA PUB VOUS REND CONS

mercredi 22 mai 2013

La complainte des filles de joie.

Et encore une petite vidéo rien que pour me la péter !
Elle a été enregistrée à Izmir en Turquie par un mec dans la rue pendant qu'on faisait la manche, lors de notre voyage vers Beyrouth en 2012/2013. Je rappelle l'adresse du blog sur ce voyage : www.abbey-routh.blogspot.com
Désolé pour les puristes. On a appris à la jouer 2 minutes avant environ.

Un bon souvenir, malgré le froid qu'il faisait là bas au mois de décembre !


mardi 21 mai 2013

Traduction : "On My Way" de Bombshell Rocks


The snow comes falling down  
The flakes do their best to cover up the ground 
And I'm inside looking out  
The sun has swept away to make place for the night
 
Nothing left to do, nothing left to say ('Cause I'm already on my way) 

Might have the wind in my face (But at least I'm on my way)
 
I'm always on the move 

Until I find my place I look for something new 
And that's how I get my kicks  
It's a constant search for something Something more than this
 
Nothing left to do, nothing left to say ('Cause I'm already on my way) 

 Might have the wind in my face (But at least I'm on my way)
 
I start dreaming away  

Wanna roll into the sunset in a '56 Chevrolet 
With you right by my side 
Last rays of the evening sun reflects

In the fields, and the lakes  
And the rivers we're passing by
 
Nothing left to do, nothing left to say ('Cause I'm already on my way)  

Might have the wind in my face (But at least I'm on my way)
Nothing left to do, nothing left to say ('Cause I'm already on my way) 

 Might have the wind in my face (But at least I'm on my way)


Traduction : 

 
La neige tombe
Les flocons font de leur mieux pour recouvrir le sol
Je regarde par la fenêtre
Le soleil s'est enfui pour faire place à la nuit

Plus rien à faire, plus rien à dire
Car je suis déjà sur la route
J'ai peut être le vent de face
Mais au moins je suis ma route

Je ne tiens pas en place
Jusqu'à ce que je trouve ma place 
Je cherche du nouveau
C'est comme ça que je me bouge
C'est une recherche permanente
Pour toujours trouver mieux

Plus rien à faire, plus rien à dire
Car je suis déjà sur la route
J'ai peut être le vent de face
Mais au moins je suis ma route

Je me prends à rêver
D'un coucher de soleil dans une chevrolet 56
Et toi à mes côtés
Les dernières lueurs du jour se reflètent
Dans les champs, dans les lacs
Et les rivières que nous croisons

Plus rien à faire, plus rien à dire
Car je suis déjà sur la route
J'ai peut être le vent de face
Mais au moins je suis ma route

Chronique festival Sail Sous Couzan



FESTIVAL PUNK DE SAIL SOUS COUZAN (42), 11 mai 2013
Hainemis d’Etat – Kalashnikov – Reazione – Brassen’s Not Dead

Arrivés tôt dans l’après-midi pour tâter l’ambiance sous un ciel typiquement foréziens, avec des éclaircies qui alternent avec les averses, on sort direct la table les chaises et les packs pour se fondre dans le décor. Comme toujours à Sail, bonne ambiance, beaucoup de gens qui se connaissent et se retrouvent, des apéros costauds qui se mettent en place un peu partout sur le camping. L’après-midi est aussi animée par des spectacles de rue, des stands maquillage et bricolage pour les gosses, des concerts de groupes locaux et un spectacle de feu dès la nuit tombée. Perso on restera surtout au camion à jouer à la pétanque, à la belote et au cap’s, bref on est en mode camping plus que festival ! Faut dire que la nuit a été courte hier à Bessenay. On constate en tous cas que le festival est un grand succès, il y a beaucoup de monde et c’est tant mieux, et mérité.

Mais nous sommes quand même dans la salle des fêtes de Sail dès les premières notes des régionaux de l’étape, à savoir Hainemis d’Etat, anarko punk de Sail sous Couzan qui sévit depuis de très nombreuses années. Le son souffre de l’absence de bassiste, dommage car les compos sont bien foutues et le fait d’avoir 2 chanteurs ajoute encore plus d’énergie à la hargne des morceaux. Les paroles en français ont l’air bien écrites (de ce que je parviens à comprendre) et parlent grosso modo des violences policières, des violences faites aux femmes, et d’antifascisme. Bien sûr l’accueil réservé au groupe est assez chaleureux, ils jouent à domicile et sont très à l’aise sur la grande scène de la salle communale. Salle déjà fort bien remplie et qui n’attend pas les gros noms pour lancer le pogo, ça c’est cool ! A la fin de leur set, 2 camarades lyonnais viennent plaider la cause antifa et racontent les 25 arrestations de militants la veille, qui contremanifestaient face à une commémoration faf qui a vu les fachos faire leurs saloperies sur la voie publique en toute impunité. A Lyon comme partout, on sait de quel côté se trouve la police… mais à Lyon, les fafs sont vraiment nombreux, organisés et actifs. Ça craint. On fait donc passer une caisse de solidarité en soutien aux inculpés en vue des procès voire des incarcérations.

Les italiens de Kalshnikov montent sur les planches en deuxième. Présentés comme du « Romantic Punk » sur l’affiche, je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Je ne vois pas a priori ce qu’il y a de romantique dans la musique du groupe, si ce n’est une jolie chanteuse (mais qui braille fort !) et un synthétiseur, instrument avec lequel j’ai toujours beaucoup de mal. Peut être que les paroles parlent d’amour, mais j’en doute. Je ne reste que pour 2 ou 3 morceaux et retourne prendre l’air, il commence à faire très chaud à l’intérieur ! 

On rentre à temps pour commencer le concert de Reazione, groupe de Oi italien. Tous les clichés sont là, vous pouvez y aller : chanteur bodybuildé et tatoué en Fred Perry et Docs bien cirées, on boit des bières, on cause foot et antifascisme, on balance quelques morceaux de ska au milieu du set pour permettre à tout le monde de skanker un bon coup, et pour le côté plus rock’n roll on envoie 3 reprises des Ramones à la suite ! Un super concert à l’ancienne, un certain nombre de skins du coin ont fait le déplacement rien que pour eux, ça se voit ! Groupe parfait pour faire monter l’ambiance déjà très punk qui régnait, je dirais qu’il y a environ 400 arrachés présents, filles et mecs de tout âge ! Il me semble que Reazione a plusieurs morceaux avec un saxo sur ses enregistrements, on n’y aura pas droit pour le live ce soir. Le gig est donc très street punk avec les bons vieux « oi oi oi » pour ponctuer les refrains, ça fait forcément beaucoup penser à Los Fastidios. La recette est connue mais terriblement efficace, le public suit et est chauffé à blanc pour Brassen’s Not Dead.

Les amis du vieux George concluent donc la soirée et même le week end, par un set d’une heure et demie toujours composé de reprises/adaptations de Brassens avec un agitateur public pour agrémenter le jeu de scène. Les gens adorent, moi beaucoup moins, je trouve que leurs reprises sont bien faites mais… on comprend pas grand-chose quoi. Pour les tubes comme « Gare au Gorille », « La Complainte des Filles de joie » ou « Mourir pour des Idées », oui là on peut suivre et chanter avec eux parce qu’on (re)connaît les morceaux, sinon le chant va trop vite et est trop monotone pour faire une bonne chanson punk, à mon goût. Mais le groupe marche très fort comme on le sait, donc j’en déduis qu’il y a pas mal de gros fans de Brassens dans la scène punk française. En voyant l’énorme pogo et tous les gens chanter les paroles en chœur, je me disais que les groupes italiens devaient halluciner devant le concept et la réussite des Brassen’s not Dead !

La soirée se finit tard sur le terrain de camping  et autour de la salle comme il se doit, de mon point de vue le festival de Sail sous Couzan qui doit en être à sa vingtième ( !!!) édition cette année est encore une fois une belle réussite !

 


lundi 13 mai 2013

Chronique Fest kha Bech de Bessenay



Les Affranchistes, Goulamas’k et Talco, Bessenay (69) le 10/05/2013



En tant que grands fans de Talco, impossible pour ma copine et moi de rater leur passage à Bessenay, petit bled dans les monts du Lyonnais et accessoirement capitale de la cerise. On arrive tôt dans l’après-midi histoire de tâter le terrain et vider des bières en compagnie de quelques camarades. Bien qu’il s’agisse d’un festival, nous constatons de suite qu’il n’y a pas de camping et qu’on se gare sur le parking municipal. Au fur et à mesure de la journée, l’ambiance ne monte pas vraiment et restera assez calme jusqu’à la fin de la soirée. A 21h on paye nos 8€ réglementaires aux 2 assos qui co-organisent le festival, et c’est parti !

Les Affranchistes nous servent un rock teinté de jazz et de chanson assez bien fait, agrémenté de quelques reprises adaptées à leur sauce pas mal du tout, jugez plutôt : « Le roi de la route » des VRP, "Le poinçonneur des Lilas" de Gainsbourg et « Camarades » des Sales Majestés. De temps à autres une petite section cuivre composée d’un saxo et d’une trompette vient rajouter un petit côté festif aux morceaux, mais la plupart du temps ils jouent en trio. Une bonne découverte pour commencer la soirée, je me permettrai quand même une petite critique au niveau de la batterie qui manque cruellement de puissance du fait que le batteur se serve exclusivement de balais.

Arrivent ensuite les occitans de Goulamas’k, avec un set en 2 parties : d’abord plutôt ska/punk avec cuivres, puis sur la fin plus folk/punk avec biniou et banjo. Un concert plein d’énergie qui nous fait danser comme rarement, toujours malgré une salle clairsemée et une buvette qui ne marche pas très fort apparemment. Heureusement votre serviteur participe activement de ce côté-là aussi. Pour revenir au groupe, le joueur de biniou contribue à lui tout seul à foutre la patate, on déplore un jeu de scène disons, minimaliste chez les autres musiciens qui, c’est vrai, n’ont pas l’air tout jeune non plus. Le concert dure une bonne heure voire plus, on a bien sauté dans tous les sens c’était cool. On a gardé juste ce qu’il faut d’énergie pour le gros morceau de la soirée.

Les italiens de Talco investissent ensuite les planches, la salle du Prado de Bessenay s’est un peu remplie et tout le monde se rapproche de la scène pour se déhancher frénétiquement sur le punk festif servi tout chaud par le groupe transalpin. Ils jouent surtout des morceaux issus de leur dernier album « Gran Galà » comme le tubesque "La mia Citta", les compos sont toujours aussi efficaces et en live ça marche très fort ! On a aussi évidemment droit aux classiques, « St Pauli » et « Tortuga » en tête, et un deuxième rappel apparemment pas prévu. Là encore je vais faire la fine bouche mais le jeu de scène n’est pas aussi explosif que la musique, on sent que les Talco ne donnent pas le concert de leur vie. Cela dit c’est cool dans les petits festoches de campagne, pas de barrière entre la scène et le public, on peut donc chanter et lever le poing juste sous les yeux des musiciens et monter sur scène aussi facilement qu’on le veut. Pas grand monde n’en profite, mais la proximité avec les groupes est toujours appréciable. Le groupe enchaîne les morceaux piochés dans leur discographie qui commence à être relativement fournie, pas de blabla entre les chansons et une rythmique toujours soutenue !Eux aussi joueront près d’une heure et demie, on a bien mouillé le maillot et on s’autorise une petite causette avec le gars du merch. Ensuite, comme il ne se passe pas grand-chose sur le parking on se met au lit direct en attendant le festival de Sail sous Couzan le lendemain. 

Pour résumer cette soirée à Bessenay, de très bons groupes, vraiment, mais pas assez de monde pour en faire une nuit de folie.

dimanche 12 mai 2013

De retour !

Pas de message depuis Août 2012... j'étais parti en voyage, c'est tout !

Le récit complet de ce voyage en camion de France au Liban en revenant par l'Europe de l'Est, c'est ici :
www.abbey-routh.blogspot.com

Je reprends du service sur ce blog ci dès aujourd'hui avec, pour l'instant, surtout des chroniques et des traductions, on verra plus tard pour les exos de FLE !