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lundi 13 mai 2013

Chronique Fest kha Bech de Bessenay



Les Affranchistes, Goulamas’k et Talco, Bessenay (69) le 10/05/2013



En tant que grands fans de Talco, impossible pour ma copine et moi de rater leur passage à Bessenay, petit bled dans les monts du Lyonnais et accessoirement capitale de la cerise. On arrive tôt dans l’après-midi histoire de tâter le terrain et vider des bières en compagnie de quelques camarades. Bien qu’il s’agisse d’un festival, nous constatons de suite qu’il n’y a pas de camping et qu’on se gare sur le parking municipal. Au fur et à mesure de la journée, l’ambiance ne monte pas vraiment et restera assez calme jusqu’à la fin de la soirée. A 21h on paye nos 8€ réglementaires aux 2 assos qui co-organisent le festival, et c’est parti !

Les Affranchistes nous servent un rock teinté de jazz et de chanson assez bien fait, agrémenté de quelques reprises adaptées à leur sauce pas mal du tout, jugez plutôt : « Le roi de la route » des VRP, "Le poinçonneur des Lilas" de Gainsbourg et « Camarades » des Sales Majestés. De temps à autres une petite section cuivre composée d’un saxo et d’une trompette vient rajouter un petit côté festif aux morceaux, mais la plupart du temps ils jouent en trio. Une bonne découverte pour commencer la soirée, je me permettrai quand même une petite critique au niveau de la batterie qui manque cruellement de puissance du fait que le batteur se serve exclusivement de balais.

Arrivent ensuite les occitans de Goulamas’k, avec un set en 2 parties : d’abord plutôt ska/punk avec cuivres, puis sur la fin plus folk/punk avec biniou et banjo. Un concert plein d’énergie qui nous fait danser comme rarement, toujours malgré une salle clairsemée et une buvette qui ne marche pas très fort apparemment. Heureusement votre serviteur participe activement de ce côté-là aussi. Pour revenir au groupe, le joueur de biniou contribue à lui tout seul à foutre la patate, on déplore un jeu de scène disons, minimaliste chez les autres musiciens qui, c’est vrai, n’ont pas l’air tout jeune non plus. Le concert dure une bonne heure voire plus, on a bien sauté dans tous les sens c’était cool. On a gardé juste ce qu’il faut d’énergie pour le gros morceau de la soirée.

Les italiens de Talco investissent ensuite les planches, la salle du Prado de Bessenay s’est un peu remplie et tout le monde se rapproche de la scène pour se déhancher frénétiquement sur le punk festif servi tout chaud par le groupe transalpin. Ils jouent surtout des morceaux issus de leur dernier album « Gran Galà » comme le tubesque "La mia Citta", les compos sont toujours aussi efficaces et en live ça marche très fort ! On a aussi évidemment droit aux classiques, « St Pauli » et « Tortuga » en tête, et un deuxième rappel apparemment pas prévu. Là encore je vais faire la fine bouche mais le jeu de scène n’est pas aussi explosif que la musique, on sent que les Talco ne donnent pas le concert de leur vie. Cela dit c’est cool dans les petits festoches de campagne, pas de barrière entre la scène et le public, on peut donc chanter et lever le poing juste sous les yeux des musiciens et monter sur scène aussi facilement qu’on le veut. Pas grand monde n’en profite, mais la proximité avec les groupes est toujours appréciable. Le groupe enchaîne les morceaux piochés dans leur discographie qui commence à être relativement fournie, pas de blabla entre les chansons et une rythmique toujours soutenue !Eux aussi joueront près d’une heure et demie, on a bien mouillé le maillot et on s’autorise une petite causette avec le gars du merch. Ensuite, comme il ne se passe pas grand-chose sur le parking on se met au lit direct en attendant le festival de Sail sous Couzan le lendemain. 

Pour résumer cette soirée à Bessenay, de très bons groupes, vraiment, mais pas assez de monde pour en faire une nuit de folie.

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