LA PUB VOUS REND CONS
Affichage des articles dont le libellé est Classement Albums Punk Part 2. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Classement Albums Punk Part 2. Afficher tous les articles

vendredi 6 juin 2014

Classement des meilleurs albums de punk de l'histoire : QUELQUES OBSERVATIONS ET NOTES DE L'AUTEUR



La rédaction complète de mon Classement des Meilleurs Albums Punk débutée en novembre 2013 m'aura au total pris 7 mois... j'ai traîné, c'est sûr ! Mais 50 albums (dont un bon nombre que je ne connais pas forcément sur le bout des doigts : c'est pas parce qu'ils figurent dans mon classement que je les adore !) à chroniquer à peu près comme il faut, c'est long.

Franchement, ne vous arrêtez pas trop sur les places qu'occupe tel ou tel album, je rappelle que tout est 100% subjectif et qu'il n'y a aucune grille de notation ! Mais je veux surtout dire qu'il manque beaucoup de groupes et que ce classement aurait très bien pu (dû ?) contenir 100 albums.

Au rayon punk mélodique, on note de grands absents : Pennywise, Lagwagon et Millencolin notamment. Green Day et Blink 182 aussi auraient pu avoir leur place mais... vous savez pourquoi ils ne sont pas là, pas besoin d'en rajouter.

Parmi les pionniers et/ou les précurseurs, de nombreux puristes/anciens pourraient faire des bonds en constatant l'absence de légendes telles que les Stranglers (trop pop), UK Subs (quel album sortir du lot ? ), Generation X (qu'un seul tube, et puis franchement... Billy Idol...), ou encore Television (trop éloigné du punk musicalement). Idem pour ceux qui ont repoussé les limites du punk comme Fugazi, Husker Dü ou même Nirvana : c'est clair qu'ils ont leur place mais je voulais vraiment m'en tenir à la musique punk/hardcore.

Le côté hardcore aussi a ses grands absents : Suicidal Tendencies, The Unseen, The Casualties, Madball.... pour les Bad Brains et Exploited, c'est certains de leurs penchants idéologiques qui font que je ne les ai pas jugés essentiels à cette anthologie. Il devrait aussi peut être y avoir plus de groupes de crust.

Quelques groupes internationaux auraient aussi mérité d'être là : Slime, WIZO ou Oxymoron pour l'Allemagne, La Polla Records pour l'Espagne, Talco pour l'Italie, 2 Minutos pour l'Argentine et tant d'autres que je ne connais pas...

Enfin c'est au niveau des groupes français qu'il y a le plus « d'injustices » : Guerilla Poubelle, Garçons Bouchers, Mano Negra, Parabellum, Tagada Jones, Sales Majéstés, Camera Silens, Burning Heads... il en manque tellement que je vais désormais m'atteler à une autre tâche : les meilleurs albums de punk français de l'histoire !!!

Voilà pour le Mea Culpa. Si vous lisez cet article en guise d'introduction et que vous voulez découvrir mon classement des Meilleurs Albums Punk de l'Histoire, cliquez sur le libellé « Classement Albums Punk » puis allez jusqu'aux posts les plus anciens pour lire l'ensemble par ordre décroissants. Après le numéro 26, il faut cliquer sur le libellé « Classement Albums Punk Part 2 » et renouveler la manœuvre.

Bonne lecture, laissez des commentaires !


jeudi 5 juin 2014

CLASSEMENT ALBUMS PUNK : N°1 !




#01 The Clash : First album







Le voici le voilà, le tant attendu number one !! L'album qui, à mon sens, représente la quintessence du punk, issu de la première vague et toujours indéboulonnable, qui pose les jalons pour les 40 années de vie du mouvement à venir. La musique, l'attitude, les textes, le look, les Clash font l'unanimité. Là encore on ne va pas passer un paragraphe à lister les hits ou à raconter l'anecdote de la pochette sans batteur, mieux vaut expliquer le choix de cet album à la première place.

Tous les titres du disque sont des classiques de chez classique maintes fois repris, et pas uniquement par des groupes punk. Et puis, il y a les idoles charismatiques, Mick Jones le guitariste, Paul Simonon le bassiste et surtout Joe Strummer, reconnu par tout le milieu rock comme un musicien et compositeur hors pair.

The Clash et son premier album transcendent le punk pour mettre d'accord le monde de la musique dans son ensemble. Le mouvement punk naît en partie grâce à eux et l'esprit revendicatif, engagé, working class et antiraciste apparaît dans les paroles de Strummer. Enfin des chansons qui ne parlent pas de chagrins d'amour ou de femmes objets !

Bref, l'album punk ultime, un groupe mythique, une contre-culture qui voit le jour et qui s'apprête à révolutionner le rock'n roll avant de vouloir révolutionner le monde...



lundi 2 juin 2014

Classement albums punk : n°2



#02 The Ramones : « Ramones »




Est-il vraiment besoin de chroniquer cet album ? Non, pas vraiment hein ? Ni d'énumérer tous les tubes qu'il contient ? Ni de faire un paragraphe sur la pochette que t'as en poster dans ta salle de répète ?
Non, pas besoin.

Un an avant Londres, New York City invente le punk rock. Un an avant les Pistols, les 4 faux frères Ramones prouvent qu'on peut faire un bon skeud sans savoir jouer. Un excellent skeud même, qui deviendra l'une des pierres angulaires du rock au sens large. Ils réinventent aussi un look, sans épingle à nourrice, avec les cheveux longs, des jeans troués et des Converse aux pieds.

Par la suite, les Ramones n'auront pas fait que du bon, loin de là. On peut pousser jusqu'à dire qu'ils auront sorti quelques bonnes grosses merdes. Mais en attendant, ils n'ont jamais arrêté de jouer jusqu'en 1996 et ont par la suite (c'était pas vraiment la cas au début) toujours donné de bons concerts.

C'étaient pas vraiment des révolutionnaires (idéologiquement) dans l'âme non plus, mais question rock'n roll ils n'avaient de leçon à recevoir de personne.

mercredi 28 mai 2014

Classement Albums Punk : N°03

#03 Black Flag : « Damaged »



A partir de là, les places attribuées veulent-elles vraiment dire quelque chose ? Non, je ne crois pas. « Damaged » pourrait être 20eme pour certains et 1er pour d'autres, ce qui est sûr c'est que si vous aimez le hardcore aujourd'hui, vous vénérez cet album comme les croyants vénèrent la bible. Henri Rollins est au top sur cet enregistrement, et le génial guitariste Greg Ginn nous inonde de ses riffs improbables, arythmiques et dissonants. Et pourtant, bordel : ça sonne, et grave même.

Alors allons-y de nouveau pour une petite poignée de titres majeurs à retenir : « Sixpack » bien sûr, « Rise Above », évidemment ! « Gimme Gimme Gimme », cela va sans dire, « No More », ça me paraît évident !

Avec Black Flag et « Damaged », on est vraiment dans le culte : le logo, les personnalités des membres de ce groupe, l'histoire et les légendes qui l'entourent sont tout aussi importants que la musique qu'il a généré.



vendredi 23 mai 2014

Classement Albums Punk : n°04



#04 Bad Religion : « Suffer »


Rendons à César ce qui est à César : après tous les albums d'Epitaph Records qui apparaissent dans ce classement, voici l'heure de chroniquer la toute première production du label : « Suffer » de Bad Religion.
Le quintet californien, c'est, comment dire ? C'est les papas, les darons, les boss, les patrons, les grands manitous, les MONSIEURS, les commandants en chef, les pionniers, les meilleurs, Greg Hedson, Greg Graffin et Brett Gurewitz en tête, épaulés par les précieux Jay Bentley et Pete Finestone.

On peut là aussi s'amuser à citer nombres de morceaux issus de ce disque où le génie des riffs n'a d'égal que la poésie politique des paroles (tiens, cette phrase, tu te la mets sur l'oreille et tu la fumeras en présence des grands de ce monde, ça fera bonne impression) : « You are (the Government) », « How Much is Enough ? », « Give you Nothing », « Suffer », « Wat Can You Do ? » (et oui ça fait beaucoup de questions tout ça ! ) ou encore « Do What You Want ».

Des compositeurs de génie, un chanteur/parolier sans égal (Greg Graffin, docteur en paléontologie à UCLA, spécialiste de la théorie de l'évolution), un son reconnaissable entre mille, et une influence majeure sur tous les groupes de punk rock de la planète. Ouais ouais, rien que ça !

lundi 19 mai 2014

Classement Albums Punk : n°5



#05 Dead Kennedys : « Fresh Fruit for Rotten Vegetables »



1980, à 12 000 km de Londres, le punk de ce côté là de la planète reste encore à construire. Jello Biafra, un jeune rebelle de San Fransisco un peu dérangé, parvient à s'entourer de musiciens suffisamment créatifs et ouverts d'esprit pour mettre en musique un discours libertaire et subversif comme il n'en est alors jamais sorti.

Portés par des compositions alambiquées, parfois mélodiques et parfois noisy, les textes et la voix de Biafra sont ce qui fera la différence entre cet album et tous les autres. Aujourd'hui quasiment l'intégralité des titres qui composent ce disque sont des classiques du hardcore (bien qu'on ne puisse pas qualifier la musique des Dead K comme du hardcore à proprement parler, en tous cas sur cet enregistrement).

La chanson phare, « California Ubber Alles » est un brûlot contre le gouverneur de l'Etat à l'époque, Jerry Brown. On n'oublie pas non plus le reste du monde avec un cynique « Holiday in Cambodia » toujours joué en live en 2014. Les riches en prennent évidemment pour leur grade avec les toujours aussi ironiques, drôles et intelligents « Kill the Poor » et « Let's Lynch the Landlords » qui en plus pour rien gâcher comportent des refrains accrocheurs et fédérateurs qui vont bien à chanter tous ensemble !

Avec des morceaux si novateurs et un leader si charismatique, les Dead Kennedys ne pouvaient que devenir le groupe mythique qu'ils sont désormais et posent, avec « Fresh Fruits for Rotten Vegetables » les jalons d'une scène punk hardcore très engagée politiquement et inventrice du concept de « DIY » : en effet c'est par là qu'il faut regarder pour trouver trace des premiers punks à créer leur label, à s'autoproduire et à s'autogérer.


samedi 17 mai 2014

Classement Albums Punk : n°06


#06 : NOFX : "Punk in Drublic"


 






Deuxième apparation de la bande à Fat Mike dans mon classement, avec leur classique de chez classique, la référence « Punk In Drublic ».

Dans la lignée de leurs glorieux aînés, Bad Religion et Descendents en tête, NOFX composent l'un des albums pilier des années 90, dans la continuité du déjà très recommandé « Ribbed ».

17 titres pour 40 minutes, on est dans un format beaucoup plus long qu'à l'accoutumée pour les groupes de cette scène hardcore mélo. Et cette longueur laisse le temps au groupe de nous montrer toute l'étendue de son talent, avec des morceaux tantôt punk mélo « traditionnel » (« Linoleum », le tube qui ouvre le bal, ou encore « Leave it alone »), tantôt plus hardcore («Lori Meyer », « The Cause »), parfois carrément oi (« The Brews ») ou des reggae comme ils savent si bien le faire (quelle intro sur « Reeko »!!) et encore des délires musicaux ou lyriques avec par moment des paroles très bien rédigées (« Don't call me white » : « label me an asshole cause I can accept the responsability for what I've done, but not for who I am », génial !).

Bref un album vraiment complet du quartet californien chaudement recommandé par la rédaction.

dimanche 11 mai 2014

Classement Albums Punk : n°07



#07 Rancid : « … And out come the wolves »


 

Et encore une production Epitaph ! En ce milieu d'années 90 et fin de millénaire, on peut dire que le label californien fait la pluie et le beau temps sur le punk rock.
Mais surtout le beau temps, quand même. Notamment avec ce chef d’œuvre de pas moins de 19 titres, le 3eme album de Rancid, « … And out Come the Wolves ».

En mélangeant allègrement le punk et le hardcore avec le ska, la bande à Tim Armstrong et Lars Fredericksen nous offre un florilège de titres ensoleillés, dansants, tout en restant résolument punk dans les paroles, et surtout le visuel (pochette et look des musiciens) faut bien l'avouer.

Le tube ska « Time Bomb » ne saurait effacer les superbes morceaux que sont « Maxwell Murder », « Roots Radical », « Ruby Soho », « The War's End », « She's Automotatic »... chaque titre est unique dans un ensemble étonnamment cohérent duquel on ne saurait tiré un passage plus faible.

Le tout porté par des refrains puissants que vous retenez de suite, le chant volontairement faux et éraillé d'Armstrong, et l'incroyable jeu de basse, technique et groovy de Matt Freeman, sur lequel tous les bassistes de punk font leurs gammes aujourd'hui encore.

jeudi 8 mai 2014

Meilleurs Albums Punk : n°08

#08 : The Offspring "Smash"




Au milieu des années 90, la flamme punk rock est rallumée (enfin, surtout sur les radios et télévions) à bien des kilomètres de Londres, du côté de la Californie. Des groupes installés, Bad Religion et NOFX en tête, ont monté leur propre structure et s'attachent à développer des groupes évoluant dans la même catégorie, qualifiée de Hardcore mélodique. Il s'agit donc ici du label Epitaph du génial Brett Gurewitz, qui lance en orbite la comète Offspring. 14 millions de vente, excusez du peu.

Alors bien sûr, on est loin du keupon engagé à épingle à nourrice, mais cet album est parfait de bout en bout, à commencer par une production béton. Les guitares sonnent crade juste ce qu'il faut pour plaire aussi au grand public avec une puissance punk rock indéniable. Le chant de Dexter Holland, haut perché (essayez donc de faire une reprise, vous verrez!) est gueulard à souhait mais, là aussi, juste ce qu'il faut pour passer en radio. N'oubliez qu'on sort juste de l'époque Kurt Cobain et que les gens sont habitués au rock sauvage en cette année 1994 !

Les singles « Self Esteem » et surtout « Come Out and Play » connaîtront un succès planétaire, même en France, ce qui n'est pas peu dire. Mais on ne saurait zapper des titres aussi accrocheurs que « Bad Habit », « Killboy Powerhead », « Nitro », « Something to Believe In » ou tous les autres... l'album représentatif de toute une époque.


dimanche 4 mai 2014

Classement Albums Punk : n°09



#09  Sex Pistols : « Nevermind the bollocks »


Quoi ?! Seulement neuvièmes les Pistols ?! Hérésie !! L'album historique du punk rock !

Et oui, certes, il s'agit de l'album par lequel tout est vraiment parti, l'objet du culte, « Anarchy in the UK » et « God Save The Queen » que vous retrouverez immanquablement en première ligne lors de toute rétrospective sur notre musique préférée.

Malheureusement, le temps a fait son travail et révélé toutes les supercheries cachées derrière cet album et ses créateurs, Malcolm McLaren en tête. Le mythe Sid Vicious est un peu retombé à mesure qu'on découvrait la nature de moins en moins romantique du personnage (et de toutes façons ce n'est pas lui mais Glenn Matlock qui tient la 4 cordes sur l'enregistrement dont il est ici question), idem pour Johnny Rotten, et surtout les « reformations » de 1996 puis 2006 qui ont fini de ridiculiser la légende.

Bref, on va pas refaire ni répéter l'histoire dans ces lignes, attardons nous un peu plus sur le contenu et l'héritage de « Nevermind The Bollocks ». Avec ce skeud, les 4 londoniens révolutionnent une musique déjà révolutionnaire, le rock'n roll, en montrant qu'on peut faire du très bon son sans posséder une technique à toute épreuve tant qu'on a l'énergie, et qu'on est pas obligé de faire des chansons d'amour pour que le public adhère. L'anarchie fait son entrée fracassante dans le monde de la musique, tant dans les compos que les paroles, le visuel et les prestations scéniques des Sex Pistols. 
NO FUTURE !!!

dimanche 27 avril 2014

Classement Albums Punk : n°10

 #10  The Clash : « London Calling »



ça y est, on rentre dans le Top Ten !! Nous allons donc parler à partir de maintenant des monuments, des pierres angulaires, du Hall of Fame, des légendes, des meilleurs, des boss, des tueurs, voire des génies. Aucun doute que les Clash font partie de toutes ces catégories à la fois.

De tout mon classement, « London Calling » est sans doute l'album le moins « punk » musicalement parlant, avec de nombreux autres styles musicaux qui viennent ce greffer dans les compos du légendaire combo londonien : reggae, dancehall, pop, jazz...

Est-il vraiment besoin de chroniquer ce disque ? Vous l'avez tous déjà chez vous en 33, en CD, en K7, en réédition, en mp3, c'est sûr. Plus de 5 millions de copies vendues à travers le monde.

La pochette, inspirée par le premier album d'Elvis Presley, a à son tour été reprises des centaines ou des milliers de fois pour des affiches, d'autres pochettes, des T-shirts ou que sais-je. Bref, on est dans le mythique, l'éternel, l'immortel de l'histoire du punk rock, Joe Strummer et les siens nous gratifiant au passage d'un morceau éponyme que vous pouvez être certain d'écouter à chaque reportage sur la capitale britannique.


lundi 21 avril 2014

Meilleurs albums punk : n°11



#11 Adolescents : « Adolescents »


L'influence de cet album sur tout ce que l'Amérique a fait de punk ou de hardcore par la suite est proprement hallucinante. Vous verrez encore très souvent des zicos porter le T-shirt bleu avec le nom du groupe en rouge qui est en fait la pochette du disque.

Les 13 titres composés par ce All-star band (avec des membres de Social Distorsion, Agent Orange et Mike Patton à la production) sont tous des tubes. Beaucoup ont été repris (« No Way » par NOFX et Burnings Heads) ou figurent dans des vidéos de skate ou des docus sur le hardcore. Une rage, un son, une urgence dans la compo, alliés à des mélodies et des riffs ultra-efficaces boostent les perles que sont « Kids of the Blackhole », « Amoeba », « LA girl », « Rip it Up » ou encore le superbe « Creatures » en clôture d'album.

Un album indispensable pour comprendre la direction qu'à pris par la suite le punk californien et surtout pour un plaisir garanti à chaque écoute. Aujourd'hui le groupe tourne toujours alors profitez-en !

vendredi 18 avril 2014

Classement Albums Punk : n°12



#12 : The Damned : « Damned Damned Damned ! »




Attention, voici venue l'heure de chroniquer le premier LP estampillé « punk » de tous les temps ! Sorti le 18 février 1977, les Damned devancent leurs petits camarades Clash et Pistols dans le lancement de la déferlante à venir.

Au delà de ça, on peut considérer que leurs chansons sont de qualité au moins égale à leurs « rivaux », et ce premier disque contient uniquement des tubes, gravés à jamais dans la grande histoire du rock'n roll et qui sont toujours aussi efficaces presque 40 plus tard. Les singles « Neat Neat Neat » et « New Rose » en tête, on n'oublie pas non plus « Stab Your Back » ou la reprise des Stooges « I feel Alright ».

ça déboule à 100 à l'heure, ça gueule avec une voix jeune pleine de hargne (celle de Dave Vanian), et le dénommé Rat Scabies à la batterie vous impressionnera par se frappe violente et l'utilisation incessante des cymbales. D'ailleurs après une réécoute, j'en viens à me demander s'il avait un charley le jour de l'enregistrement...

lundi 14 avril 2014

Classement Albums punk : n°13




#13  Dropkick Murphys : « Live on St Patrick's day »





Dieu sait que j'adore les live, voici le mieux classé, donc selon moi le meilleur album enregistré en concert de tous les temps. Rien que ça ! Meilleur encore que le double d'AC/DC !

Ce qui est vraiment extraordinaire dans cet album, outre évidemment les titres joués par le groupe et leur interprétation (on y reviendra), c'est le public. Enregistré comme son nom l'indique le jour de la Saint Patrick à Boston, la foule en délire reprend en choeur chaque refrain dans une justesse rythmique absolument incroyable. Clairement, c'est le public qui fait la différence entre ce live et tous les autres que vous avez pu écouter dans votre vie. A l'écoute de « Boys on the Docks », « Flannegan's Wake », « The Wild Rover » ou « Barroom Hero », la communion entre le groupe et les spectateurs est parfaite et vous tire les larmes aux yeux.

Les Dropkick quant à eux, qui affirment définitivement leur style celtic punk à partir de ce skeud, jouent tout simplement les 6 premiers morceaux sans la moindre pause... déjà, première performance ! Ils alignent en tout 26 morceaux parfaitement interprétés avec une patate exemplaire, et certains de leurs plus grands tubes qui manquent un petit peu à leur set-list désormais (pas étonnant vu leur discographie pléthorique). Donc, parmi ceux qu'il faut redécouvrir et qui ne sont plus joués : « For Boston », « Which Side Are You On ? », « Spicy Machaggis Jig », ou encore « Alcohol ».

vendredi 11 avril 2014

Classement Albums Punk : n°14


# 14  Against me ! : « Reinventing Axl Rose »


Le titre clame la réinvention d'Axl Rose (pour les profanes : le chanteur de Guns'n Roses qui donnait dans l'attitude rockstar à outrance), mais c'est surtout la façon de jouer et de concevoir le punk que le groupe floridien réinvente. Après avoir fricoté pendant de longues années, punk rock et folk music se marient définitivement pour le meilleur et surtout pour le meilleur avec Against me! et son leader/guitariste/chanteur Tom Gabel. Enfin, Tom Gabel à l'époque, aujourd'hui changé en femme et répondant au doux nom de Laura Jane Grace. Bref, après les références et anecdotes people, passons au contenu de l'album à proprement parler.

Sorti sur No Idea, encore un label qui aura mis au grand jour son lot de génies, il s'agit du premier LP du groupe, après quelques EP encore plus tournés vers la folk (pas de batterie ou très peu). Ici le groupe envoie la sauce du début avec le génial « Pints of Guinness Make You Strong » qui comme son nom l'indique s'inspire très librement du folklore irlandais et est plutôt une chanson d'amour (triste, mais quand même) contrairement au reste de l'album qui est très politisé.

Les paroles et surtout la façon de poser le chant sont très originales et il faut un certain temps pour s'y habituer, tout comme cette voix hurlée avec des choeurs (pas toujours das le temps et pas toujours très justes, mais ça marche à merveille et fait tout le charme du disque) sur des guitares en son clair et on ne peut qu'adhérer à « The Politics of Starving » ou « Those Anarcho Punk are Myterious... ».

samedi 5 avril 2014

Classement Albums Punk : n°15



#15  Discharge : "Hear Nothing say nothing see nothing"



Discharge, et l'anarko-punk vit le jour. Sans concession ni dans les paroles ni dans la musique, les britanniques donnent en ce début des années 80 dans le renouveau du punk. La première vague de 77 à peine digérée (qui a dit ridiculisée?), les « purs et durs » ne lâchent pas le morceau et continuent de donner dans le rock' roll dangereux, extrême, engagé, méchant qui fait peur.

Après un premier album (« Why ? » sorti l'année précédente, en 1981) qui annonçait assez clairement la couleur, Discharge transforme l'essai (j'aime les comparaisons sportives, faites pas attention) avec ce second opus qui ne fait toujours pas dans la demi-mesure. Jugez plutôt : « Hear Nothing, Say Nothing, See Nothing », « Proteste and Survive », « Cries of Help », « A Hell on Eearth » ou encore « Free Speech for the Dumb », autant de brûlots anars et pacifistes dont, d'après les sources de la rédaction, la plupart des paroles auraient été piquées sur des tracts de la CNT.

mercredi 2 avril 2014

Classement Albums Punk : n°16



#16  Agnostic Front : « Something's gotta give »



Roger Miret et Vinni Stigma, les 2 leaders cofondateurs d'Agnostic Front, font figure de légendes vivantes et composent sans doute leur meilleur album avec ce « Something's Gotta Give » sorti en 1998 sur Epitaph Records. Sur les différents enregistrements studio du quartet symbole du New York HardCore, les influences sont tantôt oi !, street punk, hardcore voire métal. Celui-ci regroupe un peu l'ensemble de ces genres musicaux et renferme LE tube incontournable du groupe : le génialissime « Gotta Go ». Tout y est : riffs puissants, solo de guitare qui envoie le pâté, refrain à chanter le poing levé et paroles fédératrices (adjectifs interchangeables).

On notera aussi la présence d'autres excellents morceaux comme « No Fear », « Before My Eyes », « Do or Die », ou encore « Today, Tomorrow, Forever ». Bref un disque à posséder, car au delà de la qualité des morceaux (à partir de cette place du classement toutes les chansons sont de grande classe ! ) il s'agit quand même d'une référence absolue dans ce style bien particulier qu'est le NYHC. Assurément, Agnostic Front et ses membres (habitués du CBGB) sont le symbole de ce genre, de cette ville, de cette attitude, de cette musique.

samedi 29 mars 2014

Meilleurs Albums Punk : n°17



#17  Refused : « The shape of punk to come »



Pour oser appeler son album « La forme du punk à venir », faut quand même se prendre sacrément au sérieux et être plutôt sûr de son coup. Et bien, on peut dire qu'ils ont réussi ! Coup de maître des quatre suédois avec cet album sorti en 1998, et qui annonçait effectivement la tonalité (et la forme !) que beaucoup de groupes hardcore et post-hardcore allaient prendre par la suite au début du 21ème siècle. Au niveau de la production comme des compos, Refused sort complètement de l'ordinaire (notamment en incluant beaucoup de samples et de sons de machines/synthétiseurs) et ne fait pas dans la simplicité.

L'album (sorti sur Burning Heart) est en effet très ambitieux, il dure quasiment une heure, inclus quelques passages jazzy, et a demandé tellement de travail et d'implication à ses géniteurs qu'ils saborderont le groupe quelques mois plus tard en pleine tournée.

Toute la philosophie et la rage contenues dans ce skeud se retrouvent dans la chanson « New Noise » qui restera à jamais dans l'histoire, tout comme le clip qui l'illustre.

mercredi 26 mars 2014

Meilleurs Albums Punk : n°18



#18  At the Drive in : « Relationship of Command »


Dans la famille « post-hardcore », je voudrais le disque le plus révolutionnaire de ce changement de millénaire, j'ai nommé les texans de At the Drive-in. Sorti sur Twenty first Chapter Records, c'est le 4eme album du groupe, qui éclabousse tout le monde sur son passage en bousculant les codes musicaux alors en règle sur la petite planète punk.

Déjà techniquement ils sont un cran au dessus avec des mesures composées etc, la production aussi est très novatrice au niveau du son et notamment du réglage des voix. Voix souvent assez dissonante (comme les guitares entre elles d'ailleurs) qui claironne ou hurle des paroles d'une rare intelligence (« Arcarsenal », « One Armed Scissor »). Bref vous l'aurez compris, on a un peu affaire à ce qu'on pourrait prendre pour des intellos du punk (ça doit être les lunettes de geek qui font cet effet aussi). Mais sur scène, le quintet, et surtout son frontman, fait très très mal, hurlant, dansant, sautant, et se roulant par terre. Il feront d'ailleurs une prestation qui restera dans les annales de la télévision française à Nulle Part Ailleurs ! Et ne serait-ce que pour avoir amené le hardcore à la télé de Beaufland, ils méritent leur place !

samedi 22 mars 2014

Classement Albums Punk : n°19



#19  Bérurier Noir : « Viva Bertaga ! »


 Et voilà ! Le monument du punk en France, que même si t'as 16 ans en 2014 (quoi t'es né en 1998 ?!! Bordel !!) tu le connais par cœur et quand t'es bourré avec tes potes tu chantes « Vive le Feu », « l'Empereur Tomato-Ketchup », « Petit Agité », et bien sûr « Porcherie ». D'ailleurs, même si t'écoutes du reggae ou du rap, tu connais quand même les Béruriers Noirs et leurs éternels classiques.

Olympia, Novembre 1989. Le mur de Berlin vient de tomber. Les Bérus, victimes de leur succès, se sabordent sur 3 jours de fiesta bérurière immortalisée en audio et en vidéo (on n'évoquera pas ici leur très discutable reformation 14 ans plus tard). La troupe est au sommet de son art, alors si bien sûr comme depuis le début Fanfan et Loran mènent le navire, leur équipage a été rejoint par Masto au saxophone et toute une bande de joyeux lurons/artistes/marginaux qui font des concerts des Bérus un spectacle épatant et haut en couleurs. Riffs sursaturés efficaces et carrés, boîte à rythme magique devenue typique (nettement meilleure que sur les premiers enregistrements, cf « la Bataille de Pali-Kao », culte également mais dans un autre genre), public déchaîné et paroles absurdes, poétiques, engagées, noires, noires, noires. Le peuple ne s'y trompe pas, l'influence des Bérus est énorme sur n'importe quel groupe punk qui se forme en France depuis lors.

Ooooh, Malheureux Renard... TA RAGE N'EST PAS PERDUE !!!