LA PUB VOUS REND CONS

samedi 29 mars 2014

100eme article !

La sexualité finalement, c'est comme la religion : ça doit rester du domaine privé et chacun l'applique à sa façon !

Meilleurs Albums Punk : n°17



#17  Refused : « The shape of punk to come »



Pour oser appeler son album « La forme du punk à venir », faut quand même se prendre sacrément au sérieux et être plutôt sûr de son coup. Et bien, on peut dire qu'ils ont réussi ! Coup de maître des quatre suédois avec cet album sorti en 1998, et qui annonçait effectivement la tonalité (et la forme !) que beaucoup de groupes hardcore et post-hardcore allaient prendre par la suite au début du 21ème siècle. Au niveau de la production comme des compos, Refused sort complètement de l'ordinaire (notamment en incluant beaucoup de samples et de sons de machines/synthétiseurs) et ne fait pas dans la simplicité.

L'album (sorti sur Burning Heart) est en effet très ambitieux, il dure quasiment une heure, inclus quelques passages jazzy, et a demandé tellement de travail et d'implication à ses géniteurs qu'ils saborderont le groupe quelques mois plus tard en pleine tournée.

Toute la philosophie et la rage contenues dans ce skeud se retrouvent dans la chanson « New Noise » qui restera à jamais dans l'histoire, tout comme le clip qui l'illustre.

mercredi 26 mars 2014

Meilleurs Albums Punk : n°18



#18  At the Drive in : « Relationship of Command »


Dans la famille « post-hardcore », je voudrais le disque le plus révolutionnaire de ce changement de millénaire, j'ai nommé les texans de At the Drive-in. Sorti sur Twenty first Chapter Records, c'est le 4eme album du groupe, qui éclabousse tout le monde sur son passage en bousculant les codes musicaux alors en règle sur la petite planète punk.

Déjà techniquement ils sont un cran au dessus avec des mesures composées etc, la production aussi est très novatrice au niveau du son et notamment du réglage des voix. Voix souvent assez dissonante (comme les guitares entre elles d'ailleurs) qui claironne ou hurle des paroles d'une rare intelligence (« Arcarsenal », « One Armed Scissor »). Bref vous l'aurez compris, on a un peu affaire à ce qu'on pourrait prendre pour des intellos du punk (ça doit être les lunettes de geek qui font cet effet aussi). Mais sur scène, le quintet, et surtout son frontman, fait très très mal, hurlant, dansant, sautant, et se roulant par terre. Il feront d'ailleurs une prestation qui restera dans les annales de la télévision française à Nulle Part Ailleurs ! Et ne serait-ce que pour avoir amené le hardcore à la télé de Beaufland, ils méritent leur place !

samedi 22 mars 2014

Classement Albums Punk : n°19



#19  Bérurier Noir : « Viva Bertaga ! »


 Et voilà ! Le monument du punk en France, que même si t'as 16 ans en 2014 (quoi t'es né en 1998 ?!! Bordel !!) tu le connais par cœur et quand t'es bourré avec tes potes tu chantes « Vive le Feu », « l'Empereur Tomato-Ketchup », « Petit Agité », et bien sûr « Porcherie ». D'ailleurs, même si t'écoutes du reggae ou du rap, tu connais quand même les Béruriers Noirs et leurs éternels classiques.

Olympia, Novembre 1989. Le mur de Berlin vient de tomber. Les Bérus, victimes de leur succès, se sabordent sur 3 jours de fiesta bérurière immortalisée en audio et en vidéo (on n'évoquera pas ici leur très discutable reformation 14 ans plus tard). La troupe est au sommet de son art, alors si bien sûr comme depuis le début Fanfan et Loran mènent le navire, leur équipage a été rejoint par Masto au saxophone et toute une bande de joyeux lurons/artistes/marginaux qui font des concerts des Bérus un spectacle épatant et haut en couleurs. Riffs sursaturés efficaces et carrés, boîte à rythme magique devenue typique (nettement meilleure que sur les premiers enregistrements, cf « la Bataille de Pali-Kao », culte également mais dans un autre genre), public déchaîné et paroles absurdes, poétiques, engagées, noires, noires, noires. Le peuple ne s'y trompe pas, l'influence des Bérus est énorme sur n'importe quel groupe punk qui se forme en France depuis lors.

Ooooh, Malheureux Renard... TA RAGE N'EST PAS PERDUE !!!

jeudi 20 mars 2014

Exo FLE : la ponctuation.



  Petit exercice pour comprendre la signification et l'importance des signes de ponctuation.




L’importance d’une virgule :
     
On va manger, les enfants ?
On va manger les enfants ?


Connaissez – vous Anna Gavalda ?

Anna Gavalda est une femme de lettres française,  née le 9 décembre 1970 à Boulogne-Billancourt (département 92). Elle est mère de deux enfants.

En 1992, elle gagne le prix France Inter pour « La Plus Belle Lettre d’amour ». Professeur de français dans un collège, elle obtient en 2000 le Grand Prix RTL-Lire pour son livre  « Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part ».

Elle est aussi journaliste : elle tient une chronique dans le magazine « Elle » à propos des livres pour enfants.

C’est l’une des écrivaines françaises les plus célèbres !





Maintenant, à vous de replacer la ponctuation !

connaissez  vous anna gavalda 

anna gavalda est une femme de lettres francaise  née le 9 décembre 1970 à Boulogne Billancourt département 92  elle est mère de deux enfants  

en 1992 elle gagne le prix france inter pour  La Plus Belle Lettre d amour professeur de francais dans un collège elle obtient en 2000 le grand prix rtl Lire pour son livre   Je voudrais que quelqu un m attende quelque part

elle est aussi journaliste  elle tient une chronique dans le magazine  elle  à propos des livres pour enfants
c est l’une des écrivaines françaises les plus célèbres 








La PONCTUATION

A → La majuscule. Annonce le début de la phrase ou un nom propre.
Ex : Bonjour, je m’appelle Pierre.

. → Le point. Annonce la fin de la phrase

, → La virgule. Il faut faire une pause dans la phrase.

? → Le point d’interrogation. La phrase est une question.
Ex : Bonjour, comment tu t’appelles ?

! → Le point d’exclamation. La phrase montre la surprise, la joie, la colère…
Ex : J’ai gagné au Loto !

 → Les points de suspension. La phrase n’est pas vraiment finie ou la liste serait trop longue pour la dire en entier.
Ex : Les pays d’Europe sont l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie, la Slovénie, la Croatie, l’Espagne…

« » → Les guillemets. On cite quelqu’un qui parle ou un titre.
Ex : Pierre m’a dit : « J’ai gagné au Loto ! »

: → Les 2 points. On annonce une liste ou des guillemets.

(  ) → Les parenthèses. Pour rajouter une précision.
Ex : J’habite à Saint Etienne (Loire).

- → Le tiret. Sert à relier deux mots ou à faire une liste.
Ex : Il nous faut :
-        Un tire-bouchon
-        Un coupe-papier
-        Un taille-crayon



N’oubliez pas les accents, la cédille, l’apostrophe, l’arobase…






mercredi 19 mars 2014

Classement Albums Punk : n°20



#20 Sick of it All : « Scratch The Surface»



On entre dans le top 20 ! Et on commence avec l'album référence du gang de New York city, l'un des rares combos à apparaître dans mon classement à deux reprises (cf #36). Je tiens à signaler aux puristes que j'ai longtemps hésité entre celui-ci et "Built To Last" que personnellement je préfère. Mais je m'en suis tenu aux ventes, triste constat de "c'est celui qui vend le plus qui gagne" !...

Bon, je risque de le dire à peu près à chaque nouvel album à partir de maintenant, mais là on tape dans le très lourd, dans le genre d'album qui pose les jalons d'un style de musique et/ou d'une attitude, avec des morceaux toujours joués sur scène 20 ans plus tard et repris et/ou pompés par moults musiciens et qui nous imposent la formule consacrée « souvent copié, jamais égalé ». « Srcrath The Surface » de Sick of it All et des frères Koller est de cette trempe là, indéniablement.
Alors certes, le groupe quitte à l'occasion de ce disque le circuit indépendant (qu'il a de nouveau rejoint depuis) pour se vendre à l'ennemi capitaliste de la major (en l’occurrence, Eastwest records), mais avec les années il faut se rendre à l'évidence : cet album est une tuerie.

Allez, quelques titres pour la forme (et bien sûr on n'oublie pas comme toujours le titre éponyme!!) : « Step Down », « Desperate Fool », « Goatless », « Cease Fire »...

samedi 15 mars 2014

Classement Albums Punk : N°21



#21 Minor Threat : « Complete Discography »



Là aussi, dans le genre « initiateurs d'un mouvement devenu mondial » on trouve difficilement mieux. Minor Threath, ou le premier et plus grand groupe Straight Edge de l'histoire : pas de drogue, pas d'alcool, pas de cigarette, pas de relation sexuelle en dehors d'une relation stable, et de plus en plus végétarisme voire végétalisme, tels sont les piliers de ce mouvement dérivé du hardcore.

Ian McKaye, chanteur de Minor Threath et fondateur de Dischord records, figure de proue de ce mouvement, en avait tout simplement marre de se retrouver en face de vieux bourrés ou de keupons défoncés à j'sais pas quoi agressifs dans les concerts, ou de ce discours punk sur l'indépendance et le libre arbitre clamé par des mecs tous accros à telle ou telle came. Le straight edge, à la base, c'est avant tout vouloir prendre le contrôle de sa vie, et garder celui de son corps et de sa tête.

D'un point de vue strictement musical, Minor Threat, groupe de Wahington DC, perpétue la « tradition » (encore très jeune en 1989!!) hardcore de morceaux courts et ultra-rapides, et appose sur ses riffs un chant scandé lui aussi très rapide, pas vraiment hurlé mais néanmoins plein d'énergie.

Dans les concerts de Minor Threat, c'est l'orgie totale : pogos violents et slams permanents. Pour les morceaux à retenir, ben pas la peine de dresser une liste : comme son nom l'indique, ce disque n'est pas un album mais l'intégrale des titres enregistrés par ce groupe myhtique.

lundi 10 mars 2014

Classement Album Punks : N°22




22  Misfits : « Walk Among Us »



Dans nos contrés, les Misfits ne font pas tellement office de groupe absolument incontournable dont il faut avoir au moins quelques albums. Mais dans d'autres endroits de la planète, il se disputent la place de « plus grands groupe de punk de l'histoire » avec les Ramones et les Pistols, par exemple. En tous cas ils sont indéniablement les inventeurs de l'Horror Punk, et les premiers à utiliser des Gorepaints (maquillage noir et blanc), qui est toujours leur marque de fabrique.

Alors, si la carrière du groupe est grosso-modo divisée en 2 parties (avant Danzig et après Danzig), ce « Walk Among Us » qui appartient à la première est définitivement un indispensable du punk au sens large, un des rares disques qui fait également l'unanimité chez les hardos ou les métalleux (d'ailleurs les membres de Metallica sont des fans avérés et assumés des Misfits). Balèze quand même ! L'influence incroyable de cet album à travers les époques (vous avez dit Turbonegro?) est compréhensible à l'écoute de titres, que dis-je, de hits imparables tels que « 20 eyes », « Nike – a – go - go », « Mommy, can I go out and kill tonight ? » ou encore « Night of the Living Dead », « Astrozombies » ou « Braineaters ».

On aime ou on n'aime pas les Misfits et leur délire bizarre de bodybuilders, à des années lumières de l'éthique et l'esthétique punk habituelles, mais on ne peut pas nier qu'ils ont tout compris à la manière de composer un bon morceau entêtant et que de très nombreux groupes disent les aduler.

jeudi 6 mars 2014

Classement Albums Punk : n°23



#23  GBH : « City baby Attacked by Rats »




Si vous aimez les groupes overlookés - spike rouges – rangeos – blousons cloutés, qui jouent vite et fort en hurlant des paroles méchantes et agressives, laissez tomber Exploited et tournez – vous plutôt vers GBH, originellement « Charged GBH ».

Ce premier LP pose les bases de la musique punk/hardcore à la britannique, avec un bon paquets de titres aujourd'hui cultes et maintes fois repris : « Sick Boy », « Wardogs », « I am the hunted » et bien évidemment le title-track (en français : titre éponyme).

De façon assez étonnante, GBH tourne toujours en 2014, essentiellement en Angleterre mais aussi parfois ailleurs en Europe, même s'ils n'ont rien sorti depuis 2010 et l'album « Perfume and Piss » (on fait toujours dans la poésie) sur Hellcat Records.

dimanche 2 mars 2014

Classement Albums Punk : n°24

De retour après quelques semaines de repos !!




#24 Crass : « The Feeding of the 5000 » 



Soyons honnête, ce disque figure dans ce classement et à cette très honorable 24eme place non pas tellement pour la musique qu'il propose, mais surtout pour le concept qu'il renferme et l'immense influence qu'il a eu sur la scène punk, qui se fait encore aujourd'hui sentir très nettement. Les mouvements crust et anarcho-punk tout entiers ont pratiquement été érigés à partir de la pierre angulaire que constitue ce disque (et vas-y que je me la joue poète, en plus) !!

Rien que le premier titre et l'histoire qui l'entoure mérite une chronique dans toute anthologie du punk qui se respecte : wikipedia : « However, problems were encountered when workers at the Irish pressing plant contracted to manufacture the record refused to handle it due to the allegedly blasphemous content of the track "Reality Asylum" (...). The record was eventually released with this track removed and replaced by two minutes of silence, retitled "The Sound of Free Speech". » (Cependant, des problèmes arrivèrent quand les ouvriers irlandais de l'usine de pressage refusèrent de copier le disque à cause du contenu jugé blasphématoire du morceau « Reality Asylum ». Finalement l'album sorti avec ce morceau supprimé et remplacé par deux minutes de silence intitulées « Le son de la liberté d'expression ».)

Bref, à part ça, si aujourd'hui on trouve cette police de caractère et ce type de visuel noir et blanc sur bon nombre de réalisations anarko-punk, vous le devez en premier lieu à Crass. Groupe mixte qui fut le premier à privilégier le discours sur la musique, et à mettre ce discours en application (squatts, manifs, DIY...), Crass fut aussi le premier gang de Steve Ignorant (qui rejoignit plus tard Conflict) et termina sa carrière en... 1984.